jeudi 21 mars 2013

Hélico et Basscamp MTN battle

Partie 1: Maitrîser de nouveaux trucs
Jeudi dernier était un bel après-midi et je me sentais particulièrement en forme. J'ai décidé de pratiquer mes trucs en backside (la première partie de la rotation se fait le dos vers le bas de la pente). En effet, avant je ne pouvais faire qu'un backside 360, avec un seul grab, le melon (la main avant attrappe la planche du côté talon entre les fixations)
Je suis allé dans mon park préféré, et j'ai décidé d'ajouter de nouveaux grabs: mute (la main avant attrape la planche du côté orteil entre les fixations), indy (la main arrière attrape du côté orteil la planche entre les fixations), tailgrab (main arrière attrape la spatule arrière de la planche) et truck driver (melon et indy en même temps). J'ai été vraiment satisfait de mes descentes: j'ai réussi à tous les faire en backside 360 du premier ou deuxième coup.
Ensuite j'ai tenté d'atterir le backside 540 (un tour et demi), et se fut un succès après 2 ou 3 essais. Je me garde le backside 720 (2 tours complets) pour la saison prochaine.
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Part 1: Stomping new tricks
Last Thursday was a pretty nice afternoon and I was feeling particularly good. I decided to practice my backside tricks (the first part of the rotation is done with my back facing the bottom of the slope). Before, I could only do backside 360s with only one grab, the melon (the front hand grabs the board between the bindings on the heel edge).
I went to my favorite snowpark, and decided to had some new grabs: mute (front hand grabs the board between the bindings on the toe side), indy (back hand grabs between the binding on toe side), tailgrab (back hand grabs tail of the board) and truck drive (melon and indy at the same time). I was very satisfied: I was able to do all of them on the first or second try.
Then, I tried to land the backside 540 (one and a half turn), et I succeeded after 2 or 3 tries. I'm keeping the backside 720 (two turns) for the next season.

Le mono et le chien fou du pilote
The mono and the pilot's crazy dog
Partie 2 : Tour d'hélico
Le bimoteur / the dual-engine
Vendredi dernier, j'étais à l'hélicoptère pour la première fois lors du stage. Il y a 3 hélicoptères qui sont utilisés à Avoriaz: le mono (un seul moteur) pour les secours non-médicalisés, le bi-moteur pour les secours médicalisés, et l'EC-135, plus gros, plus les secours médicalisés aussi, mais avec assez de place pour un étudiant en médecine. Malheureusement, l'EC-135 était en réparation cette journée-là, j'étais donc aux secours non-médicalisés. La tâche est très simple: les patients sont stable (fracture du bras, jambe, etc), on atterrit près du patient, le patrouilleur nous aide à le mettre sur la civière, on l'embarque dans l'hélicoptère, et le dépose à la clinique. Simple, rapide, efficace.
C'était mon premier tour d'hélicoptère, je ne savais pas à quoi m'attendre. Et comme on était pas là pour prendre des photos et faire du tourisme, le pilote nous "drivais" ça. C'étais pire qu'un montagne russe! Une chance pour moi, j'adore les montagnes russes!
C'était vraiment une super journée! Malheureusement, je n'aurai pas la chance d'y retourner d'ici la fin du stage.
EC-135

Part 2 : Helicopter ride
Then, Friday I was riding the helicopter for the first time in my internship. There are 3 helicopters used at the clinic: the mono (one engine) used for non-medical recues, the bi-engine for medical recues and the EC-135, a bigger copter for medical recues, but with enough space for a med student. Sadly, the EC-135 was hold for reparations on that day, so I was put on the non-medical recues. The task is simple: the patients are stable (simple fracture of the wrist, arm, leg, etc), we land nearby, the ski patroller helps us put the patient on the stretcher, we put him on the helicopter, and then we drop him at the clinic. Simple and efficient.
The thing is, that was my first helicopter ride: I had no idea what to expect. And since this wasn't a "tourist" ride to take pictures and look at the landscape, the pilot was driving fast! I was worse than roller-coasters! Luckily, I love roller-coasters!
All in all, I was really a nice day! Sadly, I will not get the chance to return on the helicopter before the end of my internship.

Flying doc!
Partie 3: Basscamp MTN battle
Finalement, le samedi, j'ai participé à ma dernière compétition de la saison: le Basscamp Mountain Battle. Bon, j'étais un peu pareseux ce matin-là: je me suis levé à 11h du mat. Heureusement, quand je suis arrivé la compétition n'étais pas commencée. De plus, c'était une compétition en équipe de 3, et j'étais seul. Heureusement pour moi, deux riders se cherchaient un 3e équipier et je me suis joint à eux. Moi, Sacha et Antoine formions la "Team Dominique". Ne me demandez pas pourquoi on s'appelle Dominique, je n'en ai pas la moindre idée.
Toujours est-il que les Dominiques étaient d'excellent riders. Au qualifications, il y avait une run de jump et une de rails. Sur le jumps, nous avons tous très bien fait, mes backside 360 tailgrab ont aidé pour ma part. Sur les rails, les Dominiques s'attendaient à ce que je déchire tous, les québécois ayant une excellente réputation de "jibbers" dans le reste du monde. Je crois ne pas les avoir déçu avec mon backside 360 à l'entrée du module, et une tentative de frontflip à la sortie du module suivant (échouée car un imbécile hors de la compétition avait décidé de tomber juste sur ma zone d'atterissage au moment où j'allais faire le trick...)
Nous nous sommes qualifiés pour la finale en 4e place. Pour moi ce n'est pas rien, c'étais la première fois que je qualifiais lors d'une compétition depuis l'UQAC Snowjam l'an dernier.
Durant la finale, nous devions faire deux runs de jumps. Malgré un frontflip sur un des sauts, j'ai malheureusement chuté lors de mon saut désaxé (cork 5) au dernier saut, ce qui nous a valu à la 4e place au final. Pas si mal. Malgré la déception, j'étais très heureux du résultat. Je suis donc retourné chez nous avec un tshirt. Bon c'est moins cool que le XBOX 360 offert au vainqueur, mais de toutes façons, j'en ai déjà un :P
Team Dominique sur les rails
Team Dominique on the rails
Part 3: Basscamp MTN Battle
Finally, on Saturday, I participated in my last contest of the season: the Basscamp Mountain Battle. Well, I was a tad lazy that morning: I woke up at 11 am. Good thing though, when I arrived the contest wasn't even started. In addition, I was a team contest, so I had to find two other partners. Fortunately, there were two friends looking to complete the tricycle. Sacha, Antoine and I formed the "Team Dominique". I have no idea why we were called Dominique, don't ask me why.
The two other Dominiques were very good riders. At the qualifications, there was a run of jumps and a run of rails. We did very good on the jumps, my newly acquired backside 360 tailgrab helped on my part. On the rails though, the Dominiques where hoping that I would destroy the competition, French Canadians being very well known in the snowboard industry for being gnarly jibbers. I think I did not disappoint them when I did a backside 360 to hop on a module, and when I tried a frontflip out (which I failed because a stupid guy not in the contest decided that my landing zone was a nice place to fall and hold a ski sale...)
Hence, we qualified on the 4th spot. It was still a pretty good achievement for me: it was the first time I qualified in a competition since last year's UQAC Snowjam.

In the finals, we had to perform to runs of jumps. Despite a frontflip on the first jump, I fell on an off-axis cork spin on the last jump, awarding us the 4th place on the finals. Not too bad. Despite the disappointment, I was still pretty proud of the end result. I went back home with a new tshirt. Well, it's not as cool as the first prize being a XBOX 360, but anyways, I already have one :P

Backside 360 tailgrab

vendredi 15 mars 2013

Don't follow me, I'm crazy... and lost

Partie 1 : Voyage à Châtel

Lors d'une journée au park d'Avoriaz, quelqu'un m'avait parlé du snowpark de Châtel, le plus gros snowpark des Portes du Soleil. Vous me connaissez bien, j'ai décidé d'aller y faire un tour. C'était il y a environ 2 semaines.
Petit bémol: comment on s'y rend? Bon, sans vraiment de préparation, je m'y lance, carte du domaine dans la poche. Après seulement deux télésièges, je me retrouve à la limite d'Avoriaz. Une affiche annonce Châtel, ainsi que l'obligation d'avoir une passe "Portes du Soleil" pour passer ce point. Bien sûr, je m'en était procurée une. Le snowpark se trouve à l'autre bout de la station, alors j'essaie d'aller le plus loin possible avant de prendre le prochain télésiège. Après environ 30 minutes de gossage sur les pistes en me perdant plusieurs fois, je suis arrivé à une impasse. Il n'y avait plus de piste qui se rendait plus loin. En sortant la carte, je me rend bien compte qu'il n'y a aucun moyen de passer de l'autre côté de la vallée. Je dois redescendre jusqu'à la ville de Châtel et prendre le bus. Joyeusement, les autobus de la ville sont gratuits. Finalement, on me dépose devant la télécabine qui m'amène directement devant le snowpark. Au final, ça m'a pris environ 2h30 pour m'y rendre...
On ne m'avais pas menti, c'est gigantesque. Il y a des jumps de toutes les tailles, et des rails pour tous les gouts La table (la partie plate) des plus gros sauts doit faire 30 mètres. Un peu trop gros pour moi à l'instant.
Je me fait une première descente. Ça va bien... jusqu'à ce que je m'éclate les deux genous sur une rail. Ouch... fuck... au moins je pense que je n'ai rien de cassé. Mais le choc a été assez fort pour changer l'angle de mes fixations...
Pour le reste de mes descentes, mettons que j'y suis allé un peu plus mollo. Pendant ce temps, il y avait une compétition dans le park: Le Châtel Crew Contest. Le concept c'est de faire les sauts en équipe de 3 ou 4. Le plus les riders sont près l'un de l'autre dans les air, plus ils auront de points. N'ayant pas d'équipe, je n'y ai pas participé.
Vers 14h, je décide de retourner à Avoriaz. Pour éviter de prendre le bus, je décide de faire le tour par la suite... Mauvaise idée...

En jaune: ma route. En rouge: ce que j'aurais dû faire
Yellow: my path. Red: what I should have done
Part 1 : Trip to Chatel

During a day in the park at Avoriaz, someone told me about the snowpark of Chatel, the biggest snowpark of the Portes du Soleil domain. You know me well, I had to try it out. This was about a week and a half ago.
Little drawback: how do you get there? So, without much preparation, I just decided ride to there, map in hands. After only two chairlifts, I find myself at the limit of Avoriaz. A sign announces Chatel, along with the obligation to possess a "Portes du Soleil" pass. Of course, I had bought one the day before. The snowpark is located on the other end of the resort. After about 30 minutes of trying to figure it all out, I arrive at a dead end. There was no more trail going further. Quick look at the map: there is no way to go to the other side of the Valley. I have to ride down to the town and take the bus. Happily though, the city buses are all free. I finally get down in front of the gondola which brings me up right next to the snowpark. They weren't wrong: this thing is huge. There are jumps of all sizes, and rails for all tastes. The flat of the biggest jump goes as long as 30 meters, which is a bit too big for me at the moment.
I drop, first run. It's going well... until I burst both my kneecaps on a rail. Ouch.. fuck... at least I think there's nothing broken. But the blow was so strong that my bindings changed their angles...
For the rest of my runs, let's say I took it easy. In the meantime, there was a contest in the park: The Chatel Crew Contest. The concept is to jump in teams of 3 or 4. The more the rides are close to each other, the more points they get. Being "crewless", I didn't participate in that one.
At around 2pm, I decided to get back to Avoriaz. In order to escape a bus ride, I had the genius idea to get back by the Swiss side... Not so genius after all...
Chatel Snowpark

Partie 2 : Retour à Avoriaz.

C'est ici que je me perd.
Premièrement, selon la carte, il a presqu'une dizaine de télésièges à prendre pour arriver à destination. Et je dois revenir avant la fermeture des télésièges, à 17h. Je tentes donc de couper le plus droit possible à travers les pistes. Autre mauvaise idée...
À un moment, dans la station de Morgins en Suisse, je me perds dans un sous-bois... et j'en ressort dans le village, à rider entre les chalets. Petit problème, il y a une route à traverser. Pas un problème! Un génie semble avoir déjà résolu ce problème et a construit un jump qui permet de sauter par-dessus la route. Quelle chance! Je m'y élance. Ayant peur de manquer de vitesse et de m'éffondrer sur l'asphalte, je n'ai tenté aucun truc.
Une fois rendu de l'autre côté, je dois tout de même traverser la ville. Heureusement, un petit chemin de neige a été placé à côté de la route, spécialement pour que les skieurs puissent traverser la ville. Aux intersection, il y a même juste assez de neige de pour traverser la rue. Mais attention aux voitures!
De l'autre côté, je continue mon périple. Télésiège après télésiège, sous-bois après sous-bois, impasses après impasses, je finalement par revenir en France et à Avoriaz, vers 16h45. Juste à temps pour éviter d'être pris dans une vallée à cause de la fermeture des télésièges. Toute une aventure! Justement, quand j'ai vu ce tshirt, je n'ai pu m'empêcher de l'acheter tant il me la rappellais...



Part 2 : Back to Avoriaz

This is were I got lost...
First, according to the map, there was like 10 chairlifts to take before getting back to my starting point. And I had to be there before they close at 5 pm. So I tried to cut as much as I could through the slopes. Again, another bad idea...
At one moment, on the Morgins' resort in Switzerland, I lost myself in the woods... and got out in the village, riding in between chalets. Little problem, there was a road to cross. No problem! A genius solved this by building a kicker to jump over the road. What a chance! I just go for it. But being fearful of lacking speed and dying on the concrete, I didn't try any trick.
Road jump
Once I got to the other side, I still had to get trought the city. I was lucky, they had built a little track for skiers alongside the road. There is even enough snow at the intersections to cross the roads, but watch out for the cars!
On the other side, I continue my quest. Chairlift after chairlift, woods after woods, dead ends after dead ends, I finally get back in France and in Avoriaz, at around 4h45 pm. Right on time to escape being trapped in a valley because of a closed chairlift. What an adventure!
Later, when I saw this thirt writtent "Don't follow, I'm crazy... and lost", couldn't help myself, I had to buy it.

Partie 3: Nike Snake and Hammer

Je suis retourné à Châtel le weekend dernier pour une compétition organisée par Nike. Cette fois-ci, pas question de me perdre comme la dernière fois. J'ai observé attentivement la carte et j'en ai déduis que finalement, la façon la plus rapide de me rendre reste de passer par le bus de la ville de Châtel. J'ai donc enfilé mon tshirt thématique, et j'ai refait le même trajet qu'à l'aller la dernière fois. Sauf que cette fois-ci, je savais où je m'enlignais. Ça m'a pris à peine 30 minutes pour m'y rendre.
Arrivé là, je m'inscrit à la compétition. Le concept est très cool: c'est un mélange de snowcross (course chronométrée dans un parcours avec bosses et virages serrés) et de slopestyle (parcours de sauts et de rails jugé). Le but est donc de descendre la piste le plus rapidement possible ("snaker" en terme de snowboarder) tout en réussissant les trucs les impressionnants possibles (faire des "hammers"). Les juges enlèvent ensuite de précieuses secondes au temps de descente selon la difficulté et le style de chaque figure. Le meilleurs temps l'emporte.
Il y a donc tout une stratégie là-dedans: faire un truc ralenti la descente, mais un bon truc peut faire gagner du temps au final. De plus, certains modules sont des pièges: c'est-à-dire que de les faire ralenti de beaucoup le temps, alors qu'il est très difficile d'y faire de belles figures.
Après quelques runs de pratiques, je m'élance donc pour ma première course. Ça va très bien au début. Je suis capable d'avoir une vitesse plus rapide que la moyenne grâce à mon carving perfectionné dans mon training de moniteur de snow. Cependant, je n'ai pas réussi à replaquer mon dernier truc sur le jump: une énorme perte de temps de devoir repartir depuis l'arrêt complet, en plus de ne pas obtenir les précieux points de la figure. Mon temps: 50 secondes. Les temps moyens tournent autour de 47 secondes, et les temps les plus rapides (sans aucun trucs) autour de 40 secondes.
Snake
Bon j'ai un autre essaie pour me rattraper. Malheureusement, je me plante sur le même saut. Résultat, je ne peux me qualifier en finale. Je retourne chez nous en bus, un peu déçu, et très endoloris de mes chutes. Ma cheville me fait particulièrement mal.
Cependant, j'ai vraiment aimé ma journée. Le concept de la compétition était vraiment fun et m'a poussé à donner le meilleur de moi-même sur plusieurs sphères en snow.
Arrivé à l'appart, c'est mes fidèles compagnon Advil et Ice Cold Deep Relief qui me tiennent compagnie ;)



Part 3 : Nike Snake and Hammer

I went back to Chatel last weekend for a contest organized by Nike. This time around, I would not let myself get lost like last time. I looked closely at the map and I deducted that, finally, the easiest way to get there was to take the bus in Chatel.
So, I put on my new themed shirt, and took the same path as last time on the way up. Except this, I knew where I was going. I took less than half an hour to get to my destination.
Hammer
There, I signed in the for the contest. The concept was pretty cool: it was a mix between snowcross (a timed race in a course with bumps and thight curves) and slopestyle (a judged course with jumps and rails). So, the goal was to get down to the finish line as fast as possible ("to snake" in riders' terms) while being able to stomp big tricks (the "hammers"). The judges then substract seconds from the rider's time depending on the level of difficulty and style of each trick. The quickest time wins.
This gave birth to a whole strategy: stomping a trick slows down the descent, but a good trick can make you gain time in the end. In addition, some of the modules where time traps: doing them can slow down the rider a lot, while it is very hard to stomp good tricks on them.
After a few practice runs, I drop in for my first judged run. It was going really well at first. I was able to gain some nice speed thanks to the carving technique I acquired from my snowboard instructor background. Sadly, I couldn't land my last trick: a huge waste of time. I had to retart from a complete stop, in addition of not landing a trick that could have given me a big score. My time: 50 seconds. The mean times where about 47 secons, with the fastest being 40 seconds.
Well, I still had another run to make it better. Unfortunately, the same exact thing happened at the end. End result: I didn't qualify for the finals. I got back home in bus, disappointed, and with all my muscles aching from the falls. My ankle felt really bad.
However, I did have a very fun day. The concept of the contest was very fun and pushed me to my best on many aspects of my riding.
Back to the apartment, my loyal friends Advil and Ice Cold Deep Relief took great care of me ;)



samedi 9 mars 2013

The Delaminator

Partie 1 : Obsèques

Son nom était Forum Youngblood. C'était une bonne planche à neige. Un compagnon loyal et apprécié. Toujours là pour me donner le meilleur de l'hiver.

Il est mort dans des conditions tragiques. Repose en paix.
C'étais lors d'une compétition dans Le Stash. Je ridais en compagnie de 5 autres planchistes et 2 juges. Le concept était simple: enchaîner les modules dans ce park situé dans un sous-bois, sous l'oeil attentif des juges qui décideraient de 3 riders à aller en demi-finale. Un peu trop sur le nerf pour impressionné, j'ai tenté un frontflip à la sortie d'une box. Celà ne s'est malheureusement pas passé comme prévu. Pas assez de vitesse, pas assez d'espace, je suis atterit directement sur l'arrière de la planche. Il eu un craquement lugure, et le board rendu l'âme.
C'est alors que je me suis rappelé le surnom qu'on m'avais donné l'année où j'avais assassiné 3 des confrères de cette planche dans plusieurs accidents distincts. Ce surnom était: Le Délaminateur.
Celà n'aurait pas dû se passer ainsi, j'en suis désolé. RIP.

RIP


Part 1 : Funerals

Forum Youngblood was his name. He was a very good snowboard. A loyal and appreciated friend. Always there to give the best of my winter.
He died in a tragic event. May he rest in peace.
It was in a snowboard competition in the Stash. I rode with 5 other riders and two judges. The concept was simple: ride the modules in that park located in the woods, while the judges would decide for 3 riders to go on the finals. I was a bit nervous, I wanted to impress, I tried a frontflip out of a box. Sadly, it didn't go as expected. Not enough speed, not enough space, I landed directly on the tail of the board. There was a sinister crack, the board died on the spot.
Then I remembered a nickname I was given after I assassinated three of its brothers in three distinct incidents. The nickname was: The Delaminator.
It shouldn't have ended this way, I'm sorry. RIP

Partie 2: Le Remplaçant

Je devais tout de même terminer la saison. La planche étant garantie pour ce type de bris, ce n'est pas une bonne idée de continuer à surfer ce corp mort (du nécrosnowboarding) pour encore plus l'achever. J'ai dû faire toutes les boutiques de snowboard pour enfin trouver un gars qui vendait sa vieille planche usagée. C'est une Ride DH, un board axé jump et half-pipe. Il avait l'air réticent à la laisser partir, mais il accepté pour 100 euros. C'est un peu cher pour une planche usagée, mais je n'ai trouvé rien d'autre.
Bon la planche n'étais pas très belle, mais elle ferait l'affaire. J'ai été agréablement surpris de son comportement sur les piste: très bonne prise de carre, elle permet de faire un carving aggressif en haute vitesse. Cependant, en basse vitesse il faut faire attention aux edgecut. Sur les jumps, elle a bien plus de pop que la forum et l'atterissage est excellent; sa rigidité permet de bien stomper (replaquer) tous les trucs. Cependant, elle est un peu trop rigide pour les rails.
Au final, un bon remplaçant, mais pas aussi polyvalente que mon ancienne planche.
À la fin de la journée cependant, j'ai raté un saut et ratteris directement sur le visage. Ce doit être le karma qui me punit d'avoir tué la Forum...

Ride DH

Part 2: The Substitute

I still needed to finish the season. The board being covered under the warranty for that kind of break, it wasn't a good idea to continue riding this dead body (necrosnowboarding) in order to destroy it even more.
I had to go throught all snowboard shops of Avoriaz before I could finally find a guy willing to sell his old snowboard. It was a Ride DH, a board made for jump and half-pipe. He was a bit reticent to sell his board, but for 100 euros he let it go. It's a bit expensive for a used board, but I did not find anything better.
So, the board isn't very beautiful, but it will do. I was gently surprise by it's riding: really good edging, it lets carve aggressively on high speed. However, on low speed, you have to beware of edgecuts. On the jumps, it got a lot more pop that my last one and it's stiffness makes stomping a blast. It's a bit too stiff for the rails tought.
In the end, it will be a good substitute, but not as polyvalent as my old board.
At the end of the day however, karma hit me: I feel directly on my face after a jump. That's what you get when you kill a perfectly good board...

Karma

dimanche 3 mars 2013

Competition

Mercredi passé j'ai décidé d'aller participer à une petite compétition dans le snowparc d'Avoriaz. En effet, mon horaire à la clinique me permet de prendre certains avant-midi off et travailler seulement de 14h à 19h.

Last Wednesday I decided to compete in a modest competition in Avoriaz' snowpark. My schedule at the clinic lets me take some mornings off to work only from 2 to 7 pm.

La compétition est organisée en duel. Il faut obtenir un meilleur pointage que son adversaire pour avancer plus loin dans les qualifications. Je suis en compétition avec Simon pour le premier round, un français de 18 ans. Nous avons droit à une run de saut et une run de modules.

The contest is made as a duel. You have to get a better score than your rival to advance in the finals. I'm competing against Simon on the first round, a 18 years old French dude. There is one jump run and one rail run.



Je gagne au roche-papier-ciseau, c'est donc lui qui commence. Il fait une run parfaite, sans chute, mais avec des trucs tout de même battable: que des 360, mais de tous les sens. Je me lance, j'y met tout ce que j'ai. Malheureusement, je rate mon deuxième saut, un saut inversé qui m'aurait donné beaucoup de points. À la fin, c'est 8/10 pour lui, et 7.5 pour moi. Tout ce jouera donc dans les rails.

I win the preliminary RoShamBo: he has to start. He gets a perfect run, without any falls, but with tricks easily beaten: only 360s, but from pretty much all sides. My turn, I give all I have. Sadly, I fall on my second jump, an inverted trick that would have brought me a lot of points. In the end, it's 8/10 for him and 7.5 for me. Everything will be decided on the rails.

Je commence sur les rails. Il y a deux parcours, un de box plus larges, et un de rails. Je décide de prendre les boxs car je peux y effectuer un plus grand éventail de tricks. Je ne savais cependant pas que les juges accordaient beaucoup plus de points pour les rails. Cette erreur m'a coûté la victoire: Simon avance en finale.


I start on the rails. There are two lines: one of larger boxes, and one of rails. I decide to take the boxes as I can do more tricks on those. What I didn't know at the time was that the juges gave a lot more points for the rails. This mistake cost me the win: Simon advances to finals.

Au moins je sais maintenant que j'ai un niveau suffisant pour espérer à la victoire lors de la prochaine compétition: Simon a gagné le contest, alors que nous étions plutôt près l'un de l'autre lors de notre duel. Ce sera à voir lors de la prochaine!

At least, now I know I have a good enough level to hope a victory on the next contest: Simon won the competition, and we were pretty close during our duel. We'll see on the next contest!

dimanche 24 février 2013

Holy sh**

I arrived at Geneva's airport yesterday morning (Geneva's time). Not much time to breathe, I took a transfert to Avoriaz right away by mini-van. After 2 hours of curvy, bumpy and tiny roads, with a driver going way faster than I would, I finally arrived at my apartment. I got in the tiny studio, and fell asleep right away. Jet-lag conjugated with a night flight without any rest, that shit gets on your system like a trainwreck.
The next morning was the start of my first ski day. I got out of the appartment, strapped-in my snowboard and rode directly to the chairlift. No need to walk, that's the whole magic of Avoriaz.

Village d'Avoriaz

Je suis arrivé à l'aéroport de Genève hier matin (Heure de Genève). Pas trop le temps de respirer, j'ai aussitôt pris un transfert en mini-van vers Avoriaz. Après 2 heures de routes étroites et sinueuse, avec un chauffeur qui roule beaucoup trop vite à mon gout, je suis enfin arrivé à l'appartement. Je me suis installé dans le petit studio et j'ai dormi. Le décalage horaire ajouté à un vol de nuit sans repos, ça te rentre dans le système comme un 18 roues.
Le lendemain matin, la journée de ski commençais. Je sors de l'appartement, j'attache mon snow et je ride directement jusqu'au télésiège. Pas besoin de marcher, c'est la magie d'Avoriaz.


Holy sh**
The view is breathtaking: mountains as far as eye can see, lots of snow, and incredible pow lines easily accessible by trekking. But today, I didn't take my avalanche equipment; I just decided to visit the groomed trails and snowparks.
Right beside the chairlift, there was a really nice halfpipe of olympic size. I tried it 2 or 3 times, but sadly I'm not very good at it. There's not much of those to practice on in Quebec.
Then, I went a bit higher where I found a very big snowpark, with jumps from 40 to 60 feet long. A tiny bit to big for me at the moment. I decided to focus on the smaller ones and on the snowboard cross trail right besides it.
Later, I found a snowpark with the right size of jumps, just like I love them: between 20 and 30 feet. I had a blast. Also, the runs are filmed for free by permanent cameras on the side of the slope. Seriously, resorts in Canada would gain by inspiring themselves of what is done elsewhere.
Finally, I tried the Burton Stash, a park build with natural materials (in short, the rails are made of wood) and located inside the forest. Really cool to ride.

Halfpipe and cliffs / Demi-lune et falaises

Holy sh**
La vue est magnifique: des montagnes à perte de vue, de la neige, et des lignes poudreuses incroyable accessibles randonnées sont déjà visibles. Mais aujourd'hui, je n'avais pas pris mon équipement d'avalanche; j'ai juste décidé de visiter les pistes et les parks.
Juste à côté des télésiège, il y a une magnifique demi-lune de calibre olympique. J'y fais 2 ou 3 essais, mais décidément, je n'y suis pas très bon. Il y n'y en a pas beaucoup pour se pratiquer au Québec.
Ensuite, je remonte un peu plus haut où se trouve un plus gros park, avec des sauts de 40 à 60 pieds de long. Un peu trop gros pour moi à l'instant. Je me concentre sur les plus petits et sur la piste de snowboard cross à côté.
Plus tard, je découvre un park avec des sauts de la taille que j'aime bien (entre 20 et 30 pieds) et je me fais bien plaisir. Le fait que les descentes sont filmés gratuitement est aussi vraiment cool. Les montagnes au Québec devraient vraiment s'inspirer de ce qui se fait ailleurs.
Finalement, j'essaie le Stash, un park construit à partir de matériaux naturels (en gros, des rails en bois), situé au milieu d'un sous-bois. Vraiment le fun à rider.

My least worst snowboard video in the filmed park / Mon video le moins pire dans le park filmé

At around 12h, I decided to stop and do the groceries. Price where reasonable. I came back to the apartment with my bags, riding my snowboard, as the grocery store was located higher than my apartment. There is something really awesome in the act of bringing back your groceries on a snowboard...

Mon studio

À la fin de l'avant-midi, je fais un petit-tour à l'épicerie. Les prix sont raisonnables. Je ramène mes sacs en snow, l'épicerie étant située un peu plus haut que mon appart. Il y a quelque chose de vraiment sérieusement cool dans le fait de ramener son épicerie en snowboard...

Then, I waited for the other roomates. Because of the incredibly pricey apartment, I had to rent the two bunk beds. Alex and his friend are riders from England. To date, they look pretty nice. They paid the beer tonight, that's all that matters ;)

J'attend ensuite les autres locataires. En effet, à cause du prix faramineux de l'appartement, j'ai dû louer les deux places dans le lit superposé. Alex et son ami sont des riders de l'Angleterre. À date ils sont très cool. Ils m'ont offert la bière ce soir, c'est déjà ça ;)

Pretty cute ! / Pas pire cute!

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Useful links / liens utiles

www.avoriaz.com
Avoriaz' official website. Has pretty much everything you need to know, including contacts for all renting agencies on the resort.
Le site officiel d'Avoriaz. Il contient pas mal tout ce qu'il y a à savoir, ainsi le contact de toutes les agences de location de la station.

www.ski-lift.com
For mini-buses between the airports in France and most of the ski resorts.
Pour des mini-bus entre les aéroports de France et les la plupart des stations de ski

www.airbnb.com
Excellent website to rent your apartment for a very short period (days/week). Also, VERY GOOD if you are organizing a trip and want to try news ways of lodging your self.  There are very beautiful apartments of every style, with and without roomates, with price varying from affordable (20$ a night) to very luxuous (5000$ a night)
Excellent site pour sous-louer son appartement pour un courte période (jour/semaine). Aussi, TRÈS BON site si vous pensez voyager et essayer de nouvelles façons de vous loger. Il y a de très jolis appartements de tous les genres, avec ou sans cochambreurs, de prix variant de très abordable (20$ la nuit) à excessivement luxueux (5000$ la nuit)

https://www.airbnb.com/rooms/926032
My studio on that website
Mon studio sur ce site web

jeudi 21 février 2013

Back on snow! - C'est reparti!

After a pretty unsatisfying French-Canadian season start, here I am again on the verge of fleeing off halfway around the world for another ski adventure! Aka : Avoriaz in the French Alps!
In fact, the temperature didn't affect my season so much as my busy schedule did. Last January, I began my clinical rotations in medical school. One month of Orthopedic Surgery in Alma (Lac-St-Jean, Qc), then one month of Emergency in Montreal: you could say I was swamped. Bring into the equation that I was suddenly away from my usual happy fellow riders and that I have long distance relationship to care for during the weekends, you get the winning recipe to cockblock even the most enthousiast of riders. Okay, I did have the occasion to snowboard at the Valinouët in Saguenay, the Mont Lac-Vert in Lac-St-Jean, Gleason in the Bois-Francs, Stoneham in Québec City and Mont St-Sauveur in Montérégie, I am still far from last year's count.

Avoriaz
Après un début de saison québécois assez désolant, me voilà sur le point de repartir à l'autre bout du monde pour une aventure de ski! Aka : Avoriaz dans les Alpes Françaises!
En fait, ce n'est pas tant la température qui nuit à ma saison de glisse québécoise, mais plutôt mon horaire. En janvier, j'ai commencé les stages clinique de médecine. Un mois en Chirurgie Orthopédique à Alma, suivi d'un mois d'Urgence à Montréal, on peut dire que j'étais plutôt occupé. Ajoutez à celà le fait que je me retrouvais soudainement loin de ma bande de skieurs habituels, et que j'ai une relation longue distance à entretenir les fin de semaines, vous obtenez la recette gagnante pour cockbloquer un planchiste des plus passionnés. Bon, j'ai tout de même pus surfer un peu le Valionouët au Saguenay, le Mont Lac-Vert au Lac-St-Jean, Gleason dans les Bois-Francs, Stoneham à Québec et Mont St-Sauveur en Montérégie, n'empêche qu'on est loin du compte de l'année dernière à pareille date.

Now, back to the fun part: France! Yes, because of my undeniable charm, I was able to deal a medical internship in a clinic at the heart of Avoriaz, a ski center known for its appeal to freestyle riders. In short, I play doctor on weekdays, ride like a boss all weekends, and from time to times I get a helico ride to save the lives of people more reckless than I (okay, maybe less lucky : being more reckless than me can be hard to picture). I can't wait!

Bon retour à des moutons plus intéressants: La France! J'ai en effet, grâce à mon charisme indéniable, réussi à me magasiner un stage dans une clinique médicale au coeur d'Avoriaz, station de ski française réputée en particulier pour le freestyle. En gros, je joue au docteur la semaine, je ride en fou la fin de semaine, et une fois de temps en temps, je fais des tours en hélico pour sauver des plus imprudents que moi (ok, des moins chanceux: être moins prudent que moi c'est difficile à imaginer). J'ai hâte!


But now, I need to finish packing up my stuff. I bring pretty much the same things as last summer (see dedicated blogpost). However, this year I will only have one snowboard deck and I'll have to burden myself with medical stuff: stetoscope, lab coat, pocket books and clean clothes. I'll finish that tomorrow, I feel that right now sleep is the most sensible thing to do for the rest of the night...

Mais maintenant, je dois terminer mes baggages. J'amène à quelques choses près les mêmes équipements que l'été dernier (voir le blog dédié). Cependant, cette année je n'aurai qu'une planche à neige et je devrai m'encombrer de matériel médical : stéthoscope, sarrau, livres de poche, vêtements propres. Je terminerai ça demain, je crois que pour le sommeil sera plus payant pour occuper le reste de ma soirée...

vendredi 24 août 2012

Santiago


Rue piétonne de Santiago
Depuis Mendoza, j’avais décidé d’aller à Santiago pour prendre l’avion. En effet, mon billet était supposé partir de Buenos Aires, mais il comportait un transfert à Santiago. Étant donné que Santiago de Chile n’est à 5h de route de Mendoza, en comparaison des 15h de route nécessaires pour aller à Buenos Aires, le choix fut assez facile.
Cette fois, j’ai décidé de me payer la première classe en bus. Pour une différence d’environ 20 pesos (5$CDN), j’ai eu droit à l’ajout d’une tablette et d’un siège pouvant s’incliner à 180 degrés. La traversée des Andes fut sans encombre et le paysage à couper se souffle. Une portion de la route s'est même classée #6 des routes les plus incroyables du monde. Il s’agit d’une descente comprenant une dizaine de virage en épingles afin de réduire l’angle de la pente. J’ai aussitôt pensé au potentiel d’une telle route dans un film d’action comme Fast and Furious…
Arrivé aux douanes Chiliennes, j’ai été agréablement surpris de ne pas avoir à payer de droit de passage tel que le site web Voyages Canada l’indiquait. Le montant de 131$ devait donc uniquement s’appliquer aux arrivées par avion.
Une fois à Santiago de Chile, je n’ai pu m’empêcher de noter la présence d’un nuage de smog peu invitant. La ville étant située entre les montagnes, la pollution des voitures y est malheureusement emprisonnée. Depuis la station de bus, j’ai ensuite pris le métro (un des plus beaux et propres que j'ai vu de ma vie) pour aller à l’appartement de Maria, qui allait m’héberger pour le trois jours. Je n’ai pas vraiment eu le temps de la connaître, puisqu’à peine 30 minutes après mon arrivée, elle devait déjà quitter pour le travail. Étant hotesse pour une compagnie aérienne, elle ne serait de retour que dans 4 jours: j’avais donc l’appartement à moi tout seul!
Son amie Dani est passée plus tard dans la soirée afin de me prêter son double des clefs et pour m’expliquer un peu ce qu’il y avait à visiter dans la ville. Par la suite, nous sommes allé parler dans un pub, accompagnés d'une boisson du coin : le Pisco (mélangé avec du Coca-Cola). Son anglais était encore pire que mon espagnol, alors nous nous sommes entrenus en espagnol. Je dois dire que je suis assez fier de mon apprentissage jusqu’à maintenant. Pour avoir été capable de parler avec elle de mes études, de la politiques et de plusieurs autres sujets, cela veut dire que je commence à vraiment bien le maîtriser! Bien sûr il me manque encore un peu beaucoup de vocabulaire, mais c’est très fonctionnel.
Taxi typique du Chili et de l'Argentine
Le lendemain, j’ai visité le centre de Santiago qui contient les bâtiments les plus antiques. Sans livre (ex : Lonely Planet) pour me décrire l’histoire et les endroits où aller, ma visite ne fut clairement pas aussi efficace que celle de Buenos Aires. J’ai tout de même pu voir de jolis endroit et de la belle architecture : Églises, terminal de train historique, théâtre, Musée des Beaux-Arts. Santiago est une très jolie ville, mais je crois que je préférais l’ambiance et le cachet de Buenos Aires. De plus, ici on tente de corriger les mots espagnols que j’ai appris avec l’accent Argentin…
Le jeudi, j’ai fait la grasse matinée avant d’aller visiter le cartier plus nouveau et moderne de la ville. À part des immeubles et tours à bureaux, il n’y avait pas grand chose à voir. Je me suis acheté une glace et une bouteille de Pisco et je suis retourné à l’appartement pour faire mes baggages.
Le défi était de partager mes achats – en particulier les bouteilles d’alcool – également entre les valises afin de ne pas dépasser le poids limite par valise (23kg). Une fois la tâche accomplie, j’ai commencé ce qui allait être un long et pénible retour…

Tout à 950 pesos...
Petite note sur le taux de change: la monnaie du Chili est vraiment déconcertante. Le taux de change est de 1 $ pour environ 500 pesos: je me suis donc retrouvé avec des billets de 10 000 pesos (20$)! C'est aussi tout de même très drôle de s'acheter un café à 1500 pesos et de voir un magasin à 2$ nommé "Todo a 950"...